Comment fonctionne le système immunitaire ?

Notre système immunitaire devient pleinement fonctionnel à l’âge de 18-20 ans. L’organisme développe des cellules de mémoire immunitaire, qui stockent des informations sur les virus avec lesquels nous sommes entrés en contact.Comment se construit notre système immunitaire ? Découvrez comment le système immunitaire fonctionne et quelles sont ses tâches.

Le système immunitaire (système de défense) veille à la sécurité de notre organisme. Après la première année de vie, chacun d’entre nous doit s’efforcer de développer sa propre immunité. Et nous le faisons, entre autres, en vaccinant contre une maladie particulière ou… en tombant malade. Lorsque notre organisme est infecté une fois par un micro-organisme pathogène (par exemple, un virus ou une bactérie), il crée ce que l’on appelle des cellules à mémoire immunologique. Lorsque ce micro-organisme nous attaquera à nouveau, il sera reconnu et détruit par l’intelligence immunitaire.

Système immunitaire : structure

La nature nous a protégés des maladies en créant de solides barrières de protection. Si la première échoue, il y en a une deuxième et une troisième.

• Peau et muqueuses. La réaction acide de la peau, de l’estomac et, chez les femmes, du vagin, rend la vie difficile aux germes pathogènes. Ils n’aiment pas l’environnement acide et y meurent souvent. Les larmes, la salive et l’urine ont également des propriétés bactéricides. D’autre part, les muqueuses qui tapissent le tube digestif, les voies respiratoires et l’appareil urogénital produisent du mucus, dont la tâche est d’immobiliser les intrus, c’est-à-dire les virus, les bactéries, les champignons et les protozoaires.
• Cellules vigoureuses. Si les micro-organismes pénètrent dans les tissus, des cellules appelées phagocytes, qui sont stockées dans les ganglions lymphatiques, commencent leur activité. Les tissus infectés produisent une substance spéciale qui les attire. En arrivant sur le site, le phagocyte entoure l’intrus, l’absorbe et le digère. Ce faisant, il nettoie également les cellules mortes des muqueuses et les virus, bactéries, champignons et protozoaires piégés. Les phagocytes libèrent également des substances appelées pyrogènes, qui provoquent une augmentation de la température corporelle. La fièvre fait mourir de nombreux microbes.

• Lymphocytes et anticorps. Lorsque les germes pathogènes réussissent à se loger dans l’organisme, ils peuvent provoquer une inflammation. Cela active les globules blancs appelés lymphocytes. Il en existe plusieurs types. Une fois l’intrus reconnu, les lymphocytes B se transforment et commencent à produire des anticorps spécifiques censés anéantir le virus, la bactérie, le champignon ou le protozoaire. Les anticorps sont un type de protéine. Ils sont capables de neutraliser les cellules hostiles ou de les préparer à devenir des proies faciles pour les phagocytes.

Pour vérifier si une immunité faible est à l’origine de nos problèmes de santé, nous devrions consulter un immunologiste. Le spécialiste nous examinera et, si nécessaire, demandera des analyses supplémentaires. Pour établir un diagnostic, des analyses de sang sont effectuées. Dans les échantillons prélevés, la quantité et la qualité des cellules immunitaires sont contrôlées. En outre, le système immunitaire fait l’objet d’une évaluation fonctionnelle. Les cellules immunitaires sont cultivées en laboratoire, puis leur comportement est observé lorsqu’elles fonctionnent, c’est-à-dire lorsqu’elles s’attaquent à l’intrus responsable des infections. Ils montrent alors ce dont ils sont réellement capables.

Comment fonctionne le système immunitaire ?

• Le système immunitaire n’est pas situé à un seul endroit dans notre corps. Tout d’abord, afin de pouvoir réagir plus rapidement et de manière plus appropriée aux différents types de menaces. Deuxièmement, pour qu’il soit plus difficile à détruire. Ses cellules sont dispersées dans tout le corps. On les trouve dans le thymus, la rate, les ganglions lymphatiques, les amygdales, les intestins et la moelle osseuse. Différents types de globules blancs sont produits dans ces organes. Certains dévorent les germes pathogènes, d’autres les empoisonnent, d’autres encore produisent des anticorps qui les tuent.

• Les globules blancs se déplacent dans tout le corps avec le sang et la lymphe. La lymphe circule dans des vaisseaux semblables à des vaisseaux sanguins qui se développent en de nombreux endroits pour former des ganglions lymphatiques. Les amygdales palatines, l’appendice du gros intestin et les touffes de Peyer dans l’intestin grêle sont également des concentrations de tissu lymphatique. Afin de ne pas affaiblir le système immunitaire, les amygdales et l’appendice ne sont plus retirés à titre prophylactique.
• L’organisme peut s’occuper de l’immunité par lui-même. Lorsque, avec l’âge, le thymus, dans lequel les lymphocytes mûrissent et se différencient, diminue et disparaît, ses tâches sont progressivement reprises par la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques.
• Certains lymphocytes (T-lymphocytes) reconnaissent leurs propres cellules tumorales comme étrangères. Ils entrent alors en contact direct avec eux et les détruisent sans l’aide d’anticorps. Cela nous protège contre le développement du cancer. C’est important, car environ 4 000 cellules de ce type sont produites dans notre corps chaque jour !
• Malheureusement, les lymphocytes traitent également les cellules des organes transplantés, comme les reins, comme des corps étrangers. Dans le cas des greffes, ce comportement est fatal. Les lymphocytes T détruisent les cellules de l’organe transplanté et la greffe, qui était censée sauver la vie, est rejetée par l’organisme. C’est pourquoi les tentatives des lymphocytes T sont stoppées en donnant aux patients transplantés de fortes doses de médicaments spécialisés.
• Parfois, les réactions immunitaires peuvent aussi être notre malheur. C’est le cas des maladies dites auto-immunes (par exemple le lupus), lorsque le système immunitaire, pour une raison quelconque, considère les tissus de son propre corps comme hostiles et les détruit.
• Les allergies sont un autre exemple d’actions indésirables du système immunitaire. Il devient fou en reconnaissant l’ennemi dans des substances neutres, par exemple le pollen. Lorsque le pollen pénètre dans l’organisme, les mécanismes de défense se mettent en marche et déclenchent les symptômes désagréables de l’allergie, notamment l’écoulement nasal, les larmoiements et l’essoufflement.

Système immunitaire affaibli

Le système immunitaire devient pleinement fonctionnel à l’âge de 18-20 ans. Malheureusement, la capacité du corps à se défendre diminue avec l’âge. Cela est probablement dû au fait que le thymus, l’organe où mûrissent les lymphocytes T, qui sont importants pour notre immunité, rétrécit progressivement puis disparaît.

Nous-mêmes, nous affaiblissons également notre armée de défense. Les ennemis de l’immunité sont le stress, la hâte, le bruit, la fatigue et le surmenage, la surconsommation d’antibiotiques, de médicaments hormonaux, de stéroïdes, la consommation de drogues. Les drogues ont également un effet négatif : alcool, cigarettes, café.

Le premier symptôme d’un système immunitaire affaibli est la susceptibilité aux infections. Si, par exemple, nous attrapons souvent froid et qu’il nous est difficile de faire face à la maladie, notre immunité est probablement trop faible. Cela peut également être indiqué par des infections fréquentes des voies urinaires, des maladies de la peau, des troubles du sommeil, des troubles du cycle menstruel chez les femmes, une cicatrisation plus longue des plaies ou un herpès récurrent. Nous devons également nous préoccuper de l’état de notre peau : sa rugosité excessive et sa teinte grise, ses ongles cassants, la perte de cheveux. Avec une baisse de l’immunité, nous pouvons aussi avoir des problèmes de concentration, être faibles et nous fatiguer plus rapidement.

Important

Le moyen le plus simple de lutter pour le bon état du système immunitaire est une alimentation correcte. Les ingrédients contenus dans les aliments favorisent la régénération des tissus et fournissent les substances nécessaires à la lutte contre les germes. Par conséquent, mangez autant de fruits et de légumes crus que possible, riches en vitamines et en minéraux. Il n’existe pas de régime unique, notamment parce que les besoins en calories diminuent avec l’âge et que les besoins en nutriments augmentent. Il n’existe pas de régime universel pour tous, notamment parce que les besoins en calories diminuent avec l’âge, alors que les besoins en nutriments augmentent.